Éradiquer 7 usages de l’air comprimé
AIRPROFIL a identifié 7 usages de l’air comprimé pour lesquels l’éradication semble susceptible de constituer, assez souvent, une solution à la fois faisable techniquement et économiquement rentable :
- Refroidissement par air comprimé.
- Séchage par air comprimé.
- Soufflage par air comprimé.
- Transport pneumatique de clinker ou de cru en cimenterie ou de produits similaires dans d’autres industries.
- Décolmatage pneumatique de filtres à manches.
- Agitations de bains.
- Outils et vérins pneumatiques.
On détaille ici le cas du refroidissement à l’air comprimé :
REFROIDISSEMENT PAR AIR COMPRIME
A l’exception de quelques cas très particuliers ou un refroidissement très ponctuel par air comprimé peut être assimilable à de la trempe, on évitera, chaque fois que possible, de refroidir des objets – voire parfois de rafraîchir et de ventiler des Travailleurs – au moyen d’air comprimé.
Le raisonnement qui justifie cette démarche est le suivant :
Certaines personnes pensent que le fait de détendre l’air comprimé de 7 bars à 300 mbar fait faire une économie et qu’après cela les deux soufflages sont équivalents. Il n’en est rien, bien sûr : l’air comprimé a coûté plus cher en électricité ! Si vous ne comprenez pas intuitivement ceci, il faudrait vous inscrire à un stage connaissances de base sur l’air comprimé d’Airprofil. Certains de nos Clients industriels qui n'avaient pas ces connaissances de base ont systématiquement remplacé des soufflantes par des rampes de soufflage en air comprimé 7 bar détendu à 300 mbar. Ils pensaient faire ainsi une économie de maintenance : ils ont dépensé des fortunes en électricité et même en maintenance sur leurs compresseurs. Comme cette erreur n'a rien d'exceptionnel, il est important de se former afin de l'éviter! Formez-vous et formez vos collaborateurs. La production d’air comprimé n’est pas seulement une question de matériels.
Nous avons évoqué le cas de la ventilation des Personnels. Il arrive que l’air comprimé soit utilisé pour la respiration humaine. Attention ! L’air comprimé industriel n’est pas respirable. Il devient respirable quand on a installé un capteur de monoxyde de carbone, un capteur de dioxyde de carbone et un capteur d’oxygène. S’il n’y a pas de CO, de CO2 et s’il y a 21% d’O2, alors votre air comprimé est peut-être respirable, s’il n’y a pas d’autres polluants comme le H2S, par exemple.
Un des problèmes que pose l’air comprimé utilisé pour le refroidissement de pièces est qu’il occasionne un niveau de bruit élevé. C’est vrai aussi des soufflantes, mais le bruit est en général moindre et on peut isoler acoustiquement la soufflante.
Les seuls inconvénients occasionnés par les soufflantes sont les suivants :
- Un apport de chaleur dans l’atelier : cela peut poser problème dans une chambre froide.
- Le fait que l’air ventilé est légèrement plus chaud que la température ambiante : pour refroidir de l’aluminium en sortie d’une extrudeuse, quelques degrés Celsius de plus ne sont pas un problème, mais on peut imaginer des applications où l’air ventilé devrait être refroidi, ce qui est toujours possible.
- Le fait que la soufflante, surtout insonorisée, pend de la place.